La consommation d’alcool et la sécurité routière font rarement bon ménage. Mais en Chine, une application de VTC a trouvé une solution très originale : mettre à disposition des chauffeurs qui prennent le volant du véhicule du client. Une idée simple, mais qui connaît un succès impressionnant dans l’Empire du Milieu.
Les nouveaux « Sam » de plus en plus populaires en Chine
Gilet gris sur le dos et vélo pliant à la main, ces chauffeurs improvisés sont désormais reconnaissables entre mille. À la sortie des restaurants et des bars, ils attendent les clients qui préfèrent ne pas prendre le volant. Le concept est si populaire qu’il s’affiche largement sur les réseaux sociaux : le mot-clé #DidiDaijia cumule plus de 15 millions de vues sur le réseau social chinois Xiaohongshu (qui signifie « le petit livre rouge » en mandarin), aussi connu sous le nom de Rednote.
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En quelques années, ce service est devenu une évidence pour les citadins. Les chauffeurs eux-mêmes y voient une opportunité financière : certains gagnent jusqu’au double du salaire minimum local, ce qui attire de nombreux travailleurs venus des campagnes, comme le soulignent nos confrères du Figaro.
Rentrer chez soi après avoir trop bu, sans abandonner sa voiture
L’idée derrière Didi Daijia est pourtant très simple. Plutôt que de laisser leur voiture sur place, les clients commandent un chauffeur via l’application. Celui-ci arrive en vélo électrique, le plie, le range dans le coffre et prend le volant à la place du propriétaire. Une fois arrivé, il repart avec son deux-roues.
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Le modèle, présent dans plus de 200 villes chinoises, a déjà enregistré plus de 750 millions de trajets entre 2015 et 2023. Mais en dépit de ce succès colossal, il reste limité au marché chinois. Uber ou d’autres acteurs s’en inspireront-ils un jour pour l’exporter ? Seriez-vous prêt à utiliser un tel service ?
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Source : Le Figaro
