Alors que les constructeurs européens, Renault en tête, dégainent leurs nouvelles citadines électriques, Hyundai n’a pas l’intention de rester sur le bas-côté. Le géant coréen, déjà bien présent avec ses Ioniq 5 et 6, ainsi que le petit dernier, l’Inster, s’apprête à dégainer une nouvelle carte maîtresse : l’Ioniq 2. Un nom qui n’est pas encore officiel, mais qui bruisse déjà dans toutes les conversations.
Ce futur modèle, dont les prototypes camouflés ont été surpris sur les routes, se positionnera comme un crossover urbain, une alternative « branchée » à l’actuel Bayon. Sa mission sera de combler l’espace entre le très accessible Inster et le plus familial Kona Electric, tout en venant chasser sur les terres des futures stars du marché, les Renault 4 e-Tech et autres Volvo EX30.
La présentation officielle pourrait intervenir plus tôt qu’on ne le pense. Le salon de l’automobile de Munich, qui se tiendra du 9 au 14 septembre, semble être le théâtre idéal pour un premier lever de voile sous la forme d’un show-car très proche de la série. Une commercialisation est quant à elle attendue pour le troisième trimestre 2026.
Une plateforme éprouvée et des promesses d’autonomie
Comme à son habitude au sein du groupe, Hyundai jouera la carte des synergies. L’Ioniq 2 partagera en effet sa base technique avec le futur Kia EV2. Il s’agira de la plateforme modulaire E-GMP, déjà éprouvée sur de nombreux modèles du groupe, mais dans une version adaptée avec une architecture 400 volts, plus économique à produire.
Cette stratégie doit permettre de proposer un véhicule électrique performant à un tarif contenu. Selon les estimations du site spécialisé Caradisiac, le prix de l’Ioniq 2 devrait ainsi avoisiner les 30 000 euros, le plaçant en concurrent direct de ses rivaux désignés.
Côté motorisation et autonomie, si les détails précis ne sont pas encore connus, on peut s’attendre à des caractéristiques similaires à celles du Kia EV3, légèrement plus grand. Des batteries de type LFP (Lithium-Fer-Phosphate), moins onéreuses, pourraient être privilégiées pour l’entrée de gamme, avec une autonomie dépassant les 300 km. Une seconde version, équipée de batteries NMC (Nickel-Manganèse-Cobalt), pourrait quant à elle franchir la barre des 400 km.
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Révolution intérieure en vue
Au-delà de ses caractéristiques techniques, c’est à l’intérieur que l’Ioniq 2 pourrait créer la surprise. Hyundai promet un véritable « changement d’étape » en matière d’ergonomie et d’expérience utilisateur. Au cœur de cette révolution, un tout nouveau système d’infodivertissement baptisé Pleos.
À l’intérieur, un grand écran combinant instrumentation et multimédia s’étirerait sur une bonne partie de la planche de bord. Ce nouveau cerveau, connecté au cloud, promet une réactivité et une connectivité accrues. Il permettra également de faire évoluer l’ambiance à bord, de l’éclairage aux sons, en fonction des modes de conduite ou des préférences du conducteur.
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Source : Autocar