Ce n’est pas la première fois que la rumeur circule, mais elle prend de plus en plus de poids. L’analyste Ming-Chi Kuo, souvent bien informé sur les plans d’Apple, remet une pièce dans la machine : l’iPhone Fold intégrerait bien un capteur d’empreintes Touch ID, directement placé sur le bouton latéral de l’appareil.
Certains espéraient une technologie plus futuriste, comme un capteur à ultrasons caché sous l’écran. Cependant, Kuo balaie cette idée d’un revers de la main, la jugeant « peu probable ». Selon lui, c’est l’entreprise Luxshare ICT qui devrait fournir ce module Touch ID nouvelle génération. Une affirmation de la part de l’analyste, qui arrive quelques jours seulement après les dernières indiscrétions de Bloomberg. Le journaliste Mark Gurman indiquait également que la marque à la pomme avait décidé de réutiliser Touch ID sur son premier iPhone pliant.
Pourquoi Apple bouderait Face ID sur son smartphone pliable ?
Mais alors, pourquoi un tel retour en arrière apparent ? Abandonner une technologie aussi emblématique que Face ID sur un appareil qui devrait flirter avec les 2 000 dollars peut surprendre. Les raisons sont en réalité très pragmatiques.
Une question de finesse avant tout
Le premier obstacle est physique. L’iPhone Fold, une fois déplié, promet d’être relativement fin avec une épaisseur annoncée de 4,5 mm. Même si ce n’est pas aussi bien que les récents Samsung Galaxy Z Fold 7 ou Honor Magic V5, cela s’avère trop fin pour y loger le module TrueDepth, cet ensemble de capteurs qui rend Face ID si sécurisé et qui demande une certaine profondeur. Le design passerait donc avant tout.
Le coût, l’autre nerf de la guerre
Au-delà de la contrainte physique, c’est aussi une question de gros sous. Pour offrir une expérience utilisateur fluide, Apple aurait dû intégrer non pas un, mais deux modules Face ID : un pour l’écran externe de 5,5 pouces et un autre pour le grand écran interne de 7,8 pouces. L’addition serait devenue particulièrement salée, même pour une firme habituée à viser le segment (ultra)premium. Un unique capteur Touch ID sur le bouton d’alimentation, accessible que le téléphone soit plié ou non, apparaît comme une solution bien plus économique.
Un iPhone Fold qui se fait désirer, mais pour la bonne cause
Si Apple a pris un temps considérable pour se lancer sur le marché du pliable, Samsung a dégainé son premier modèle il y a sept ans, ce n’est pas par hasard. La firme de Cupertino a observé de loin les déboires de ses concurrents, Samsung en tête, dont le premier Galaxy Fold fut un échec retentissant.
La patience d’Apple semble avoir payé. La société aurait attendu que la technologie permette d’éliminer quasi totalement la fameuse pliure visible au centre de l’écran. Un défi technique que son partenaire Samsung Display aurait finalement réussi à relever en février dernier. En choisissant une approche mesurée, Apple s’assure de lancer un produit non seulement innovant, mais surtout parfaitement abouti. L’iPhone pliable ne ferait toutefois pas d’ombre aux futurs iPhone 17 puisqu’il n’arriverait sur le marché que dans le courant de l’automne 2026.
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Source : 9to5Mac