Au mois de février, le parquet de Paris lançait une enquête préliminaire sur X (ex-Twitter) après plusieurs signalements, dont celui d’Eric Bothorel. Le député Ensemble pour la République s’étonnait du fonctionnement de l’algorithme du réseau social et des modifications qui privilégient des thématiques favorables à l’extrême-droite et mettent davantage en avant des candidats de cette mouvance lors d’élections. Elon Musk a personnellement soutenu le parti allemand d’extrême-droite AfD.
X face à de lourdes accusations
Laure Beccuau, la procureure de Paris, a publié un communiqué ce vendredi 11 juillet annonçant que l’enquête progressait. Elle vise le réseau social en lui-même, ainsi qu’une personne morale et des « personnes physiques ». Elon Musk ou des proches pourraient être inquiétés. La gendarmerie nationale est désormais en charge du dossier. Deux accusations sont portées contre l’entreprise : extraction frauduleuse de données et altération du fonctionnement d’un système informatique, le tout en bande organisée.
Comme le rappelle Le Monde, si ces infractions sont avérées, elles peuvent coûter très cher : 300 000 euros d’amende et surtout, jusqu’à 10 ans de prison. La gendarmerie va pouvoir mener des perquisitions et des auditions pour faire la lumière sur cette histoire.
Ça chauffe donc pour le réseau social d’Elon Musk, dont les errements nazis de Grok cette semaine ont fait l’objet d’un signalement auprès de l’Arcom par deux députés. La Commission européenne mène également une enquête depuis deux ans sur X dans le cadre du règlement sur les services numériques (DSA).
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Source : Le Monde
