Ces derniers mois, Mark Zuckerberg a offert des ponts d’or à de nombreux chercheurs IA pour créer de toutes pièces un nouveau labo dédié au développement de la « superintelligence ». Avec un certain succès : mi-août, l’opération de charme avait attiré plus de 20 chercheurs et ingénieurs d’OpenAI, au moins 13 profils de Google, 3 d’Apple, 3 de xAI et 2 d’Anthropic.
Wal Street s’inquiète de la folie des débauchages
En tout, une cinquantaine de nouveaux employés, payés très cher, qui garnissent les rangs des Meta Superintelligence Labs. Une nouvelle organisation supervisée par Alexandr Wang, le fondateur de Scale AI pour lequel Meta a pris une part dans le capital (un investissement de 14 milliards de dollars).
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Les sommes folles engagées par Meta pour débaucher les meilleurs profils IA ont provoqué une véritable ruée vers les talents dans la Silicon Valley, poussant les entreprises de la tech à relever fortement les rémunérations de leurs équipes. Une bonne nouvelle pour tous ces chercheurs, mais Wall Street a vu les choses d’un mauvais œil.
Les investisseurs s’inquiètent en effet des conséquences de ces débauchages à prix d’or. Morgan Stanley a ainsi prévenu que la hausse fulgurante des rémunérations en actions proposées par Meta et Google pourrait menacer leur capacité à verser des dividendes aux actionnaires ou freiner les opérations de rachat d’actions.
Les craintes des actionnaires sont peut-être la raison du gel des embauches chez Meta annoncé par le Wall Street Journal et confirmé par l’entreprise. Un porte-parole a expliqué qu’il s’agissait d’une « simple planification organisationnelle » visant à créer une « une structure solide pour nos nouveaux travaux sur la superintelligence ». Alexandr Wang conserve la possibilité de donner son feu vert à l’arrivée d’une nouvelle tête.
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Source : Wall Street Journal