Après avoir testé le Samsung Galaxy S25 Plus, j’ai décidé d’en faire mon smartphone du quotidien. C’était il y a cinq mois déjà, l’occasion pour moi de revenir sur certains points qui viennent confirmer mon impression initiale, ou qui m’ont fait déchanter après quelques semaines d’utilisation.
Un rapport poids / taille exceptionnel
Je ne reviendrai pas sur le design impeccable du Galaxy S25+ et ses finitions dignes du smartphone haut de gamme qu’il est. Avec sa diagonale d’écran de 6,7 pouces pour seulement 190 g sur la balance, il profite d’un rapport poids / taille assez exceptionnel qui m’a particulièrement séduit.
C’est vraiment agréable à utiliser au quotidien dans la mesure où le confort de visionnage ne se traduit pas forcément par l’obligation de le tenir à deux mains ou d’avoir à faire de la musculation avec son petit doigt pour le maintenir péniblement. À titre de comparaison, j’utilisai juste avant un Pixel 9 qui a un écran moins grand (6,3 pouces), mais qui pèse 8 grammes de plus que ce S25+.
Team « sans protection » : grave erreur
Votre serviteur est de l’équipe « pas de coque ou de verre de protection supplémentaire ». Oui, un film en verre sur l’écran et une coque robuste permettent de garder un téléphone dans un état impeccable pour pouvoir le revendre au meilleur prix, mais lorsqu’on aime le design de son smartphone, comme cela a été mon cas avec ce modèle, on veut aussi pouvoir en profiter.
Cela ne m’a pas empêché d’être soigneux dans mon utilisation du Galaxy S25+. Son verre Gorilla Glass Victus 2 à l’avant et l’arrière ainsi que sa certification IP68 lui ont permis de résister à quelques chutes, qui n’ont jamais été fatales, ainsi qu’à des journées pluvieuses, sans broncher. Comprenez par là que l’appareil est toujours resté fonctionnel, mais l’esthétisme du produit a cependant assez mal vécu l’épreuve de « la vraie vie ».
En effet, après cinq mois de tests, l’écran est plein de micro rayures, certaines plus profondes que d’autres. Des marques dues aux autres objets que j’ai pu glisser dans mes poches ou mes sacs. Le cadre en aluminium n’a pas non plus très bien résisté aux chutes. La belle peinture bleue s’est rapidement écaillée.
Un superbe écran, mais très glissant
L’écran est vraiment très confortable, aussi bien par sa taille que sa définition. Après avoir utilisé un Pixel 9 pendant quelques semaines, la différence dans le confort d’affichage est notable. La grande diagonale d’écran et le nombre de pixels supérieurs du Galaxy S25+, ainsi que l’interface One UI, font vraiment la différence. La luminosité moyenne de l’écran (1524 cd/m² selon notre 01lab) rend l’affichage du téléphone parfaitement lisible en toutes situations, y compris par un grand soleil.
Si l’affichage est impeccable, l’écran en lui-même (parfaitement plat, jusqu’aux bordures du smartphone) a la fâcheuse tendance à glisser inexorablement vers le sol si vous ne le posez pas sur une surface parfaitement plane. Il m’est arrivé à plusieurs reprises de le poser et de l’entendre tomber quelques secondes plus tard, doucement, mais surement…
Des performances irréprochables
Je ferai court ici : après avoir eu une puce Exynos 2400 sur le Galaxy S24 et S24+, le retour à une puce Qualcomm est salutaire. Le Snapdragon 8 Elite et les 12 Go de RAM qui l’accompagne sont impossibles à prendre en défaut. Vous pouvez ouvrir autant d’applications que vous voulez, le Galaxy S25 Plus jonglera sans problème avec. Je n’ai pas vraiment eu une utilisation gaming du téléphone, et le S25+ n’est pas le meilleur dans ce domaine, mais nul doute qu’il est capable de faire tourner tous les jeux du Play Store dans de bonnes conditions.
One UI 7 : le soufflé retombe un peu
Dans mon test initial, j’ai qualifié One UI 7 comme étant la « vraie star » des Galaxy S25. Esthétiquement, cette nouvelle version de l’interface de Samsung est une vraie réussite. L’ergonomie est aussi excellente et l’énorme niveau de personnalisation permet à tout un chacun de s’y retrouver. J’aime par exemple pouvoir séparer ou non les notifications des raccourcis ou changer la taille des dossiers pour bien ranger mes applications sur les différents bureaux. Sur le volet des fonctionnalités liées à l’intelligence artificielle, j’ai été bufflé par les possibilités de retouche photo, supérieures à ce que peut proposer la concurrence dans ce domaine.
Mais pour le reste, l’enthousiasme du début a laissé place à une utilisation plus « basique » du téléphone. Je n’ai par exemple presque pas utilisé la « Now Bar » qui se trouve en bas de l’écran de verrouillage, si ce n’est pour relancer un contenu multimédia ou mettre en pause un chronomètre. Même chose pour la fonctionnalité « Now Brief » qui résume votre journée ainsi que les évènements à venir, la faute à une intégration imparfaite avec les applications que j’utilise.
À lire : Samsung bouleverserait son calendrier des mises à jour Android pour One UI
Je n’ai pas non plus eu le réflexe de demander à l’assistant Google Gemini d’envoyer un message à un contact en allant piocher les informations utiles dans d’autres applications. Une interopérabilité intéressante, mais qui est malheureusement trop approximative pour lui faire totalement confiance au quotidien. Bref, One UI 7 reste l’une de mes interfaces préférées, mais certaines fonctionnalités liées à l’intelligence artificielle méritent encore quelques améliorations pour être parfaitement opérationnelles. Peut-être avec One UI 8 ?
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RueducommerceUne autonomie et une charge confortables
Si la batterie de 4900 mAh est loin de battre des records d’endurance, Samsung a suffisamment bien optimisé l’efficience énergétique de son appareil pour en tirer le meilleur. Après plusieurs mois d’utilisations, j’ai pu compter sur une journée et demie d’utilisation en moyenne. Les deux jours sont atteignables, à condition de ne pas trop solliciter l’appareil.
Le S25+ profite de la même vitesse de charge que le Galaxy S25 Ultra, c’est-à-dire 45 W maximum en filaire. Pas de quoi battre des records dans la mesure où il faut compter plus d’une heure pour une recharge complète de 0 à 100 %. En revanche, 30 minutes suffisent pour retrouver environ 60 % d’autonomie, ce qui est assez rapide pour recharger un peu l’appareil avant de devoir partir rapidement.
Un excellent compagnon pour prendre des photos
Le Galaxy S25+ n’est pas aussi bien équipé que le Galaxy S25 Ultra en photo, mais le fait qu’il propose un zoom optique x3 fait vraiment la différence. Cela permet une belle polyvalence dans quasiment toutes les situations. Un excellent photophone, donc, comme je l’ai déjà souligné dans mon test initial. Voici quelques échantillons de clichés pris au cours de ses derniers mois :
© 01net
5 mois plus tard, toujours une valeur sûre ?
À l’heure du bilan, je recommande toujours chaudement le Samsung Galaxy S25 Plus. Dans le test, j’ai qualifié le Galaxy S25+ de « parfait compromis ». Mais la perfection n’est pas de ce monde et j’ai désormais quelques reproches à lui faire sur le plan logiciel et celui de la durabilité. Mais ne gâchons pas notre plaisir pour autant.
Initialement commercialisé à 1172,05 euros (oui, c’est très précis), on le retrouve aujourd’hui pour moins de 800 euros chez certains revendeurs. De quoi en faire un excellent rapport qualité-prix pour 2025. Plus qu’un grand Galaxy S25, le S25+ est un Galaxy S25 Ultra auquel on aurait retiré quelques raffinements. Une valeur sûre pour ceux qui cherchent un grand smartphone pas trop encombrant et qui sont prêts à faire quelques compromis sur la photo et sur l’absence d’un traitement anti-reflets de la dalle, réservé au modèle Ultra. Pour le reste, le Galaxy S25+ fait la différence grâce à son équilibre et sa polyvalence.
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