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OpenAI lancerait sa propre puce d’IA l’année prochaine

OpenAI préparerait sa propre puce d’intelligence artificielle en partenariat avec Broadcom. Destinée à un usage interne, cette puce viendrait épauler les gigantesques besoins d’infrastructure d’OpenAI, déjà engagé dans des projets colossaux pour soutenir l’entraînement et l’inférence de ses modèles.

OpenAI va se lancer dans le matériel — ce n’est pas un scoop : le créateur de ChatGPT travaille avec Jony Ive, l’ex-designer en chef d’Apple, sur un ou plusieurs appareils dopés à l’IA. Mais en attendant, la start-up prépare sa propre puce d’intelligence artificielle, croit savoir le Financial Times, et elle devrait être opérationnelle l’année prochaine.

Face à Nvidia, OpenAI veut son propre moteur IA

Cette puce est développée conjointement avec Broadcom, qui a reçu une commande à 10 milliards de dollars de la part d’un mystérieux client, comme l’a annoncé cette semaine Hock Tan, le CEO de l’entreprise. Il s’agirait en fait d’OpenAI, qui a donc des poches très profondes pour financer ses projets. Le silicium serait à usage interne ; OpenAI n’aurait pas l’occasion de le commercialiser à d’autres.

Le marché des puces IA est bien sûr dominé par Nvidia et ses GPU que s’arrachent les grands acteurs de l’IA. Ces puces sont indispensables à l’entraînement des modèles IA et à l’inférence, autrement dit l’utilisation concrète du modèle une fois qu’il est entraîné. C’est la phase qui se déroule côté utilisateur, lorsqu’on interroge ChatGPT par exemple, et qui nécessite elle aussi une puissance de calcul considérable.

Mais bon nombre de ces mêmes acteurs développent aussi leurs propres puces IA, à l’image de Google, Amazon ou encore Meta. Dans ces conditions, voir OpenAI se lancer sur ce créneau n’est pas une surprise. Le fait est que la conception d’une telle puce n’est pas une sinécure, surtout pour un nouvel arrivant. C’est pourquoi OpenAI a fait appel à Broadcom pour arriver plus rapidement à ses fins.

OpenAI a de très gros besoins en matière d’infrastructures. C’est aussi la raison pour laquelle l’entreprise s’est lancé dans le mégalomaniaque projet Stargate : 500 milliards de dollars (!) pour faire pousser les data centers aux États-Unis et ailleurs.

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Source : Financial Times


Mickaël Bazoge