Les smartphones et les ordinateurs ne sont pas les seuls produits électroniques à avoir besoin de processeurs : les voitures aussi nécessitent des puces pour bien fonctionner. Et qui dit silicium, dit aussi Intel : le géant américain a voulu se faire une place dans le secteur automobile. Mais les affaires sont difficiles depuis plusieurs années pour l’entreprise qui s’apprête faire une croix sur son activité Automotive.
Intel lâche le volant
Les processeurs pour voitures ne font pas certes pas partie des principaux secteurs d’activité d’Intel, néanmoins la société affirme que 50 millions de véhicules embarquent ses puces. Ces dernières contribuent à l’électrification du parc automobile. Ce sera bientôt terminé : dans un mémo interne intercepté par OregonLive, Intel confirme la fermeture de cette division.
« Comme nous l’avons déjà indiqué, nous recentrons nos activités sur notre portefeuille principal de produits pour les clients et les centres de données afin de renforcer notre offre et de répondre aux besoins de nos clients », précise Intel à la publication. « Dans le cadre de ce recentrage, nous avons décidé de mettre fin à notre activité automobile au sein de notre division Client Computing. » L’entreprise promet une transition en douceur pour ses clients.
Intel ne s’étend pas sur la casse sociale, mais il faut s’attendre à des licenciements. Le groupe conserve sa part dans le capital de Mobileye, une entreprise spécialisée dans la conduite autonome rachetée en 2017 (pour 15 milliards de dollars) et introduite en Bourse cinq ans plus tard. Rien ne change de ce côté.
Lip-Bu Tan, le nouveau CEO d’Intel, a hérité d’une situation particulièrement compliquée. Les finances ne sont pas bonnes, le chiffre d’affaires stagne et les produits développés par la société ne rencontrent pas le succès escompté face aux assauts d’AMD et de l’architecture ARM. Il y a dix jours, on apprenait qu’Intel avait l’intention de supprimer jusqu’à 20 % des postes dans ses usines de fabrication de puces.
Lire Intel s’apprête à licencier 15 % à 20 % de ses ouvriers
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Source : OregonLive
