Fondé il y a quasiment 20 ans à Stockholm, Spotify est une des rares start-ups européennes à s’être imposée partout dans le monde. Le service de streaming compte plus de 700 millions d’utilisateurs, qui écoutent de la musique évidemment, mais aussi des podcasts et des livres audio. Une success story portée par le cofondateur Daniel Ek, qui a décidé de changer de poste au sein du groupe.
Daniel Ek garde un œil sur l’avenir
Il endossera le 1er janvier prochain le rôle de président exécutif et laissera sa place de président directeur général à deux co-PDG : l’actuel directeur des technologies Gustav Söderström, et Alex Norström, directeur commercial. « Au cours de ces dernières années, j’ai confié une grande partie de la gestion quotidienne et de l’orientation stratégique de Spotify à Alex et Gustav », explique Daniel Ek qui va se concentrer sur « la trajectoire à long terme de l’entreprise ».
Contrairement à ses homologues américains qui se contentent de collectionner les jetons de présence dans les conseils d’administration, Ek entend bien continuer à peser dans la marche générale de l’entreprise : « la stratégie, l’allocation du capital, les dossiers réglementaires et les décisions qui façonneront la prochaine décennie de Spotify ».
En plus de son activité chez Spotify, Daniel Ek veut également donner des réponses à une question qu’il entend souvent: « Comment construire davantage de Spotify en Europe ? ». Il a bien l’intention de faire émerger plus de « super entreprises », des sociétés qui développent « de nouvelles technologies pour s’attaquer à certains des plus grands enjeux de notre époque ». Il n’en dit pas plus pour le moment.
Le fondateur de Spotify a fait polémique récemment en mettant plus de billes dans Helsing, une entreprise allemande qui développe des outils IA à usage militaire. Il avait déjà investi 100 millions d’euros en 2021 dans cette start-up, et il a remis de l’argent au pot.
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Source : Spotify
