De 2007 à sa fermeture par le FBI en 2019, Jetflicks a été le cauchemar des services de streaming et des ayants droit. Ce service illégal avait mis au point une série de scripts et d’automatisations pour récupérer les contenus de Netflix, Hulu et autre Prime Video distribués sur des sites pirates. La plateforme stockait ces programmes sur des serveurs répartis entre les États-Unis et le Canada, pour les proposer à des dizaines de milliers d’abonnés payants.
Le piratage ne paie pas
Cinq hommes résidant au Nevada, dont un ressortissant allemand, viennent d’être condamnés à des peines allant jusqu’à 7 ans de prison pour leur rôle dans Jetflicks. Le principal accusé, Kristopher Dallmann, a écopé de 84 mois de prison. Les autres peines vont de quelques mois de détention à de la probation avec services communautaires. Tous les accusés avaient un rôle actif dans la gestion du service : programmation, acquisition de contenu piraté, assistance client ou gestion des abonnements.
Selon les autorités judiciaires américaines, Jetflicks a généré des millions de dollars de profits illicites pour les accusés, et des pertes estimées à 37,5 millions de dollars pour les titulaires de droits d’auteur. Au pic de son succès, on pouvait trouver plus de 10 500 films et 183 000 épisodes de séries TV.
« En créant et en exploitant l’un des plus grands services de streaming non autorisés aux États-Unis, ces individus n’ont pas seulement volé les créateurs de contenu et les plateformes légales, ils ont aussi sapé l’intégrité de notre économie et de l’État de droit », a affirmé le FBI. Jetflicks est ainsi présenté comme le plus gros dossier de piratage ayant jamais été jugé aux États-Unis.
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Source : DOJ