Mise à jour le 6 août à 15h28 – Le marathon est terminé et notre YouTubeur a atteint son objectif de 200 000 pliages. C’est l’occasion de faire un nouveau point sur les conséquences pour le Galaxy Z Fold 7, un verdict riche d’enseignements. Si l’appareil a bien survécu, il n’est pas sorti de cette épreuve sans cicatrices.
Alors que l’écran a fait preuve d’une robustesse remarquable, les problèmes se sont concentrés sur la charnière et les composants qui y sont liés. La panne la plus significative est survenue aux alentours de 175 000 pliages : les haut-parleurs ont cessé de fonctionner. Le son est devenu distordu et inutilisable, un problème probablement lié à un câble endommagé au niveau de la pliure.
La charnière elle-même a montré des signes d’usure. Le grincement apparu dès 46 000 pliages a persisté. Surtout, la mécanique s’est adoucie et si la fonction « Free-stop » (qui maintient l’angle) est restée possible, la tension qui assurait une ouverture complète et franche a disparu. D’autres anomalies ont été notées, comme l’apparition ponctuelle d’une substance liquide noire au niveau de la charnière vers 75 000 pliages, et des redémarrages intermittents observés très tôt dans le test.
Cependant, le cœur du smartphone pliant a montré une belle résistance dans l’ensemble. L’écran principal et l’écran externe sont restés intacts. Aucun pixel mort, aucun problème de couleur ni de scintillement n’a été détecté. Le pli central, bien que visible, n’a pas montré de dégradation significative.
Le tactile, les capteurs, les caméras, le microphone, la recharge (filaire et sans fil) et la connectivité ont tous continué à fonctionner parfaitement jusqu’à la fin. Même la peinture et la finition du téléphone n’ont montré aucun signe d’usure ou d’écaillage.
Un test express qui ne ressemble pas un usage normal
Grâce à ce marathon suivi par des milliers de curieux, on comprend un peu mieux ce qu’il peut se passer après avoir plié 200 000 fois un Galaxy Z Fold 7. Il faut néanmoins garder à l’esprit que ce test ne reflète pas une utilisation normale du smartphone. Celui-ci sollicite fortement les charnières (et d’autres composants) sur un laps de temps finalement très court. Pour rappel, Samsung affirme que son dernier smartphone pliant est capable d’endurer 500 000 pliages. Cela correspond à 100 cycles d’ouverture-fermeture par jour durant près de 14 ans.
Article original, publié le 4 aout 2025 à 12h47
Cette épreuve d’endurance n’arrive pas par hasard. Elle fait suite à l’annonce de Samsung, qui affirme que l’écran de son dernier-né peut supporter 500 000 pliages. Un chiffre colossal, validé en laboratoire par le Bureau Veritas, qui promet plus de dix ans d’utilisation pour un utilisateur moyen. Toutefois, la promesse d’un test mécanique dans des conditions idéales est une chose, l’épreuve du réel est en une autre avec ses imperfections, ses variations de vitesse et de pression.
Les premiers signes de fatigue apparaissent, mais l’écran tient bon
Alors, comment s’en sort le smartphone du YouTubeur ? Au moment où nous écrivons ces lignes, le compteur a déjà dépassé les 135 000 pliages. Le verdict est pour l’instant plutôt flatteur pour le Galaxy Z Fold 7 qui, jusqu’à 95 000 cycles, ne montrait aucun signe de faiblesse. Passé le cap symbolique des 100 000, un léger craquement a commencé à se faire entendre à l’ouverture et à la fermeture. Un son qui ferait frémir n’importe quel propriétaire, mais qui n’a, pour l’instant, aucune incidence sur le fonctionnement. L’écran interne reste parfaitement fonctionnel, sans scintillement ni pixel mort. Aux alentours de 105 000 pliages, le pli central est devenu visiblement plus marqué, ce qui est attendu, mais l’affichage et la sensibilité tactile demeurent intacts.
Cette résilience n’est pas le fruit du hasard, mais des efforts de Samsung pour renforcer sa technologie. L’écran est protégé par une couche de verre ultra-fin (UTG) 50 % plus épaisse, et les différentes couches de la dalle OLED sont liées par un nouvel adhésif à haute élasticité, censé offrir une capacité d’absorption des chocs quatre fois supérieure. Le tout est soutenu par une plaque en titane, plus solide et légère.
Un test plus révélateur qu’il n’y paraît
Si l’objectif du YouTubeur de 200 000 pliages semble plus « raisonnable » que les 500 000 annoncés par Samsung, ce test manuel offre une vision peut-être plus réaliste de la durabilité du Z Fold 7. Il met à l’épreuve non seulement la dalle flexible, mais aussi la charnière et l’ensemble de la structure dans des conditions qui se rapprochent davantage d’un usage humain intensif.
Ce marathon, suivi par des milliers de curieux, est bien plus qu’une simple curiosité. Il agit comme un contre-pouvoir, une vérification publique des affirmations marketing. Pour Samsung, c’est l’occasion de prouver que les smartphones pliables ont enfin atteint une maturité où la durabilité n’est plus un sujet d’inquiétude. Pour les consommateurs, c’est une démonstration transparente et fascinante de la technologie qu’ils s’apprêtent, ou non, à adopter.
Le test n’est pas encore terminé et la question est de savoir si le smartphone pliant survivra jusqu’aux 200 000 pliages. C’est très probable, mais les petits craquements et le pli qui se marque nous rappellent que même la technologie la plus avancée n’échappe pas aux lois de la physique.
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Source : Android Authority
