Mise à jour du 19 septembre 2025
Jaguar Land Rover est toujours à l’arrêt. Prés de 20 jours après l’attaque, la production du fabricant britannique est toujours sur pause. Le groupe précise même que son activité ne reprend pas avant le 24 septembre 2025. Toutes les lignes de production de Jaguar Land Rover dans le monde sont concernées.
« Nous avons pris cette décision alors que notre enquête médico-légale sur le cyberincident se poursuit, et que nous examinons les différentes étapes du redémarrage contrôlé de nos opérations mondiales, ce qui prendra du temps » explique Jaguar Land Rover dans un communiqué.
Tout est à l’arrêt : pas de voitures produites, pas d’immatriculations, et la logistique ne fonctionne plus. Des milliers de personnes ne sont pas en mesure de faire leur travail. Les trois usines britanniques du groupe, qui sortent d’ordinaire près de 1 000 voitures par jour, resteront fermées pendant encore quelques jours. L’entreprise a demandé à une grande partie de ses 33 000 salariés de ne pas reprendre le travail. Selon les informations de la BBC, la cyberattaque fait perdre à Jaguar Land Rover entre 5,7 à 11,5 millions d’euros par jour.
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Début du mois de septembre 2025, Jaguar Land Rover a été victime d’une cyberattaque. La firme a annoncé la nouvelle dans un communiqué de presse. Le constructeur automobile britannique, né de la fusion des marques Jaguar et Land Rover, a été obligé de fermer de « manière proactive » certains de ses systèmes pour contenir l’attaque. Les activités de production et de vente se sont retrouvées momentanément à l’arrêt, et « ont été gravement perturbées ».
Dans le sillage de la cyberattaque, le groupe britannique assurait il n’y a « aucune preuve que les données des clients ont été volées ». L’entreprise, qui appartient au groupe indien Tata Motors, indiquait se concentrer sur la reprise de ses activités en travaillant « à un rythme rapide ». De prime abord, l’attaque n’avait donc pas mis en danger les clients de la marque.
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Une coalition criminelle a volé les données
Quelques jours après la cyberattaque, il s’avère que des données ont bien été dérobées au cours de l’intrusion. Jaguar Land Rover a confirmé que les attaquants ont pu compromettre des données. Le constructeur a promptement prévenu les autorités compétentes de la violation. À la suite « de notre enquête en cours, nous pensons maintenant que certaines données ont été affectées et nous informons les régulateurs concernés », déclare le groupe, sans s’étendre sur la nature des informations qui ont été piratées. Pour le moment, on ignore encore si les automobilistes risquent de se retrouver dans le viseur des hackers.
Jaguar Land Rover n’a pas pointé du doigt un groupe criminel en particulier. Par ailleurs, un gang pirate a bien revendiqué l’attaque sur Telegram, souligne Bleeping Computer. Il s’agit de la fameuse coalition Scattered Lapsus$ Hunters, qui regroupe trois groupes criminels différents, déjà responsable du hack de Salesforce au début de l’été. Cet été, le groupe a mené des attaques contre une myriade d’entreprises, dont Google ou Cloudflare. Sur Telegram, le gang prétend avoir déployé des ransomwares sur les systèmes de Jaguar Land Rover.
Jaguar Land Rover précise collaborer « 24 heures sur 24, aux côtés de spécialistes tiers de la cybersécurité » pour relancer ses « applications mondiales de manière contrôlée ». Le fabricant britannique déclare travailler avec le Centre national de cybersécurité (NCSC), l’organisme public chargé de renforcer la sécurité numérique du Royaume-Uni, à la reprise de ses activités.
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