Après les États-Unis et la Chine la prochaine décennie, la Corée du Sud ambitionne de construire sa propre base lunaire d’ici 20 ans. La nation rejoindrait ainsi l’Inde, qui se projette aussi avec une station sur la Lune d’ici 2047. Contrairement aux autres pays, la Corée du Sud a décidé de remplacer son agence spatiale par une nouvelle, présentée l’année dernière, mettant fin à la KARI (l’Institut coréen de recherche aérospatiale) lancée dans les années 80.
Après la KARI, place à la KASA pour le programme spatial coréen
Baptisée KASA, la Korea Aerospace Administration fut dévoilée l’année dernière au mois de juin, avec un investissement public particulièrement concentré sur la Lune et Mars. En 2045, au moment où le pays veut ouvrir sa base lunaire, la KASA ambitionne aussi de poser un premier rover sur Mars. La Corée du Sud n’est pas novice, cela dit, elle qui possède déjà un satellite en orbite lunaire (envoyé par une fusée SpaceX). Son premier satellite envoyé en orbite remonte quant à lui à 1992, envoyé par le biais du lanceur européen Ariane 4.
La montée en puissance du pays illustre tout de même la tendance générale asiatique : au cours de l’année 2024, la Chine, le Japon et l’Inde ont tous les trois fait atterrir des engins sur le sol lunaire. En 2025, le Japon a aussi expérimenté une nouvelle approche vers la Lune. Son entreprise Ispace a tenté avec son module Hakuto-R de rallonger la durée du transfert entre l’orbite terrestre et l’orbite lunaire, pour économiser du carburant.
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La feuille de route de la Corée du Sud est désormais plus claire avec cinq missions principales détaillées à l’occasion d’une audience à la Fondation nationale de la recherche de Corée à Daejeon. Les autres missions comprennent de l’exploration en orbite basse et en microgravité, des missions scientifiques solaires et spatiales. Pour la Lune, le pays compte disposer de sa propre technologie d’atterrissage et de déplacement. Un atterrisseur robotisé était prévu initialement pour 2032, il prend désormais la forme d’un système plus avancé mais son arrivée est repoussée à 2040.
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