Avec Gemini, Chrome veut travailler pour vous

Maintenant que l’ombre d’un démantèlement de Chrome a disparu, Google peut mettre la surmultipliée pour replacer le navigateur dans la course à l’IA. Pour commencer, les utilisateurs qui veulent se servir de l’IA de Gemini n’auront plus besoin d’un abonnement AI Pro ou AI Ultra. Ce sera gratuit sur Windows et sur Mac pour commencer, mais limité aux utilisateurs américains de langue anglaise.

Un assistant du quotidien

Toujours dans la version Windows et macOS de Chrome, Gemini va pouvoir « lire » la page web sur laquelle se trouve l’internaute. Ce dernier pourra ensuite poser des questions au bot sur les thèmes abordés par la page. Mieux encore : dans les prochains mois, Gemini pourra prendre automatiquement en main certaines tâches — prise de rendez-vous, commande des courses…

S'abonner à 01net

Une fois sur le site web de l’épicerie en ligne, il suffira de demander au bot, directement depuis Chrome, de s’occuper de remplir le panier en fonction de la liste que vous lui avez confiée… ou reçue par mail. Bien sûr, l’internaute garde la main sur la validation de la commande.

Toujours dans le but de faciliter la vie de l’utilisateur, Gemini dans Chrome va savoir comparer plusieurs onglets ouverts pour proposer, par exemple, de planifier des vacances ou choisir un vol au meilleur prix. C’est là une fonction assez typique de ce que peuvent accomplir des navigateurs dits « agentiques », à l’instar de Comet de Perplexity.

Parmi les autres nouveautés annoncées par Google qui valent le coup d’œil, le mode AI va faire son apparition dans l’omnibus, la barre d’adresses du navigateur.

Le mode AI, c’est un peu l’équivalent d’un agent conversationnel intégré à même le moteur de recherche de Google. L’omnibox va proposer de lancer automatiquement la recherche dans ce mode en fonction de la requête. L’omnibox va aussi suggérer des suggestions de recherche selon la requête saisie.

Toutes ces fonctions vont être disponibles au fil de l’eau dans les prochaines semaines, d’abord aux États-Unis et dans la langue anglaise. Elles vont s’étendre à l’international par la suite. Des déclinaisons pour les versions mobiles de Chrome sont aussi dans les tuyaux.