Les vainqueurs : on aime, on n'aime pas...

Sony Ericsson k800i

On aime… les photos correctes pour un téléphone

En matière de photographie, aucun des dix téléphones testés ne peut prétendre rivaliser avec un véritable appareil numérique ?” ils atteignent au mieux la qualité des premiers appareils, il y a sept ans. Le K800i s’en sort tout de même un peu mieux que les autres (sauf pour les clichés pris avec le flash, vraiment peu flatteurs). C’est aussi l’un des rares à permettre le réglage de balance des blancs, du mode scène et même de la sensibilité ISO

On aime… la grande autonomie

Les mesures de notre laboratoire ont permis d’établir l’autonomie en communication du K800i à 9 heures 27 minutes, et non à sept heures, comme annoncé par le constructeur. Ces performances lui valent la troisième place, pour ce qui est de la durée en communication. Il se fait légèrement dépasser par son homologue K610i (9 h 42) et le record est détenu par le BenQ-Siemens E61 dont la batterie peut fonctionner 9 h 52

On aime… la richesse des fonctions

Outre la téléphonie, la photo et la musique, le K800i permet d’écouter la radio FM et de communiquer en visiophonie. On peut aussi l’utiliser comme télécommande multimédia pour un PC via une liaison Bluetooth, ou le relier à une imprimante PictBridge pour imprimer les photos sans passer par un PC. Et si votre abonnement téléphonique comprend un accès à Internet, vous pourrez même utiliser son lecteur de flux RSS intégré pour vous tenir au courant de toute l’actualité !

On aime… l’écran confortable

Avec une surface de 12,71 cm² et une définition de 320 x 240 pixels, l’écran du K800i garantit un bon confort d’utilisation, d’autant plus qu’il est bien lumineux. Dommage qu’on ne puisse régler que la luminosité, justement, et non le contraste

On n’aime pas… la carte mémoire non fournie

Le K800i a beau être doté de 64 Mo de mémoire intégrée, on a rapidement besoin de plus pour stocker des photos et des fichiers MP3. On aurait donc apprécié que Sony Ericsson livre une carte mémoire avec l’appareil. Certes, il y a toujours la possibilité d’en acheter une plus tard, mais ce coût devra être ajouté au prix déjà élevé du portable (429 euros)

BenQ-Siemens E61

On aime… le temps d’attente réduit entre deux photos

Force est de constater que certains fabricants font des efforts quant au temps de latence entre deux photos, c’est-à-dire le temps qu’il faut à l’appareil pour être à nouveau disponible après la prise d’une photo. Certains… mais pas tous : les temps mesurés par notre laboratoire varient de 0,7 seconde à 10,1 secondes ! Avec seulement 1,2 seconde entre deux prises de vue, le E61 se classe parmi les meilleurs

On aime… le prix abordable

Les années passant, le prix des téléphones baisse doucettement et nul ne s’en plaindra. A 179 euros, le E61 affiche le prix le plus bas de ce comparatif. Et encore, il s’agit du prix hors pack et hors offre de renouvellement des opérateurs. A ce tarif-là, il ne faut néanmoins pas s’attendre à des miracles… Sans parler de la pérennité, puisque BenQ-Siemens est sur le point de stopper la fabrication des téléphones mobiles

On n’aime pas… la piètre qualité des photos

Les clichés obtenus avec le BenQ font plutôt grise mine : aucune précision dans les détails, les couleurs perdent de leur éclat. Bref, l’appareil pourrait ternir sacrément vos souvenirs de vacances. Il faut dire aussi qu’un capteur de 0,3 mégapixel, c’est un peu chiche pour faire de belles photos

On n’aime pas… l’accès difficile à la carte mémoire

Une fois qu’on a épuisé le tout petit mégaoctet de la mémoire intégrée, on peut ?” et c’est tant mieux ?” recourir à la carte Mini-SD de 128 Mo fournie avec le mobile. Le hic, c’est l’emplacement de ladite carte : il faut éteindre le téléphone, ouvrir le capot, enlever la batterie, insérer la carte et refermer le tout. Un conseil : pour transférer des fichiers entre le téléphone et un PC, mieux vaut passer par une liaison Bluetooth ou USB !

On n’aime pas… les fonctions réduites au minimum

De tous les modèles testés, le E61 est le seul à ne proposer aucune option : pas question de l’utiliser comme dictaphone, découter les radios FM, de regarder des fichiers Word, Excel, PowerPoint et PDF…

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Valérie Quélier