Lancée aux États-Unis en 2019 et en France l’année suivante, la 5G n’a pas réellement bouleversé les usages. Certes, le téléchargement est plus rapide et la latence plus faible, surtout depuis l’allumage de la 5G+ ou 5G SA. Mais la marche forcée du progrès est telle que l’industrie se prépare déjà à la 6G !
Qualcomm à fond derrière la 6G
Durant la keynote du Snapdragon Summit, Cristiano Amon le CEO de Qualcomm a fait miroiter le lancement des premiers smartphones 6G dès 2028. Attention, on ne parle pas d’appareils prêts à être commercialisés auprès du grand public, mais de modèles conçus pour tester les capacités de cette nouvelle technologie. Pas besoin de faire des économies tout de suite… Néanmoins, ce sera une étape importante dans le déploiement de la 6G.
« Nous travaillons activement sur la prochaine génération de connectivité, la 6G, pensée pour faire le lien entre le cloud et les appareils en périphérie du réseau », a-t-il expliqué. Reste à savoir à quoi servira la 6G, au vu des usages de la 5G qui n’ont pas vraiment su convaincre le grand public. « La différence entre la 5G et la 6G, au-delà de l’augmentation des débits, de la bande passante et de la quantité de données, c’est aussi un réseau doté d’intelligence, capable de perception et d’intégrer des données issues de capteurs », selon le dirigeant.
Voilà qui ne nous avance pas vraiment, alors Cristiano Amon ajoute : « Nous allons voir apparaître des cas d’usage totalement nouveaux pour ce réseau intelligent. » La 6G jouera un rôle clé dans l’évolution de l’IA avec des modèles qui deviendront « hybrides » en combinant le cloud avec les interfaces utilisateurs, les capteurs, etc. Tout cela reste très théorique et plein de promesses un peu creuses, mais Qualcomm est dans son rôle de pousser derrière la 6G — après tout, ce sont ses modems qui permettront aux smartphones du futur d’accéder à ce réseau.
Qualcomm n’est pas le seul sur ce créneau. Samsung a ainsi annoncé sa participation au sein du groupe 6G Innovation Forum fondé il y a deux jours par Verizon, dont l’objet est de définir de « bâtir un écosystème 6G ouvert, diversifié et robuste, tout en développant les technologies de base nécessaires à la 6G et en veillant à une harmonisation à l’échelle mondiale ». Ericsson, Nokia, Meta et donc Qualcomm font aussi partie de ce groupe.
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