Galilea veut rendre plus réels les personnages virtuels

Interview de Guy Parmentier, président de Galilea Multimedia

A quels besoins répondent vos outils ?

Aujourd’hui, les moteurs de développement de jeux sont efficaces mais complexes à utiliser. Ils nécessitent des développements spécifiques pour chaque client. Nous n’allons pas pallier ces problèmes en créant un nouveau moteur. Il y en a déjà trop, et ce serait trop tard.

Nous consacrons plutôt nos recherches à un domaine précis : l’élaboration de personnages virtuels en 3D. Notre gamme d’outils a pour but de faciliter leur création et d’enrichir leurs comportements.

Comme mémoriser leurs actions pour engendrer des réactions ultérieures, ou les faire dialoguer. Nous voulons les rendre plus crédibles, et leur donner de la profondeur en créant des gabarits graphiques, de personnalité, de réaction …

Quand lancerez-vous vos premiers outils ?

Nous commercialiserons notre premier module, Virtual Caracter, de création de personnages en juin prochain. A terme, nous lancerons Virtual Actor Builder, un outil de création graphique qui proposera les services dont je viens de parler, à destination des artistes et des games designers.

Et plus tard, nous sortirons Virtual Actor Engine, une technologie qui interfacera les personnages virtuels avec les moteurs de développement classiques, ce qui permettra une interactivité en temps réel.

Vos deux activités peuvent-elles coexister en parallèle sans que le développement de l’une pénalise l’autre ?

Nous tenons à rester concepteur et coproducteur de jeux. Ce sont deux activités complémentaires. Notre studio nous permet de réaliser deux jeux par an, et c’est une activité qui est à l’équilibre. Mais la vente de nos technologies devrait nous permettre de réaliser la majeure partie de notre chiffre d’affaires sur l’exercice 2003.

Aujourd’hui, notre besoin de financement concerne essentiellement la partie développement puisque nous pensons consacrer 80 % du financement que nous recherchons.

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Frantz Grenier