Les montres de Garmin sont chères et tout le monde ne veut pas se tourner vers la gamme Forerunner. Pour une montre du quotidien, adaptée aux poignets les plus fins, la gamme Vivoactive arrive deux fois moins chère que la Venu 3, et avec des fonctionnalités sportives plus nombreuses. La montre de sport connectée en est à sa sixième génération depuis avril 2025 et nous venons de tester. À 330 euros et alors que la Vivoactive 6 s’affine et gagne en fonctionnalités, faut-elle la choisir ?
Toujours aussi simple d’utilisation et confortable au poignet, la Garmin Vivoactive 6 est rapide à appréhender. Nous l’avons porté au quotidien en plus d’une montre de référence pour comparer les mesures pendant les entraînements. Aussi bien en ville que dans les chemins, nous avons emporté la Garmin Vivoactive 6 sur nos 10 heures d’activité physique hebdomadaire, nos journées de travail et au cours de nos nuits. Constat : la montre grand public trouve un équilibre qui plaira à certains, mais pas à tous.

Les caractéristiques de la Garmin Vivoactive 6
Taille, design, conception : une Vivoactive 6 plus fine
Comparé à une Vivoactive 5, la Garmin Vivoactive 6 est légèrement plus fine, à 10,9 mm (contre 11,1 mm). Elle est l’une des montres de sport connectées les plus fines du marché. Son poids le confirme : 36 grammes sur la balance, avec un bracelet en silicone (pas d’option en nylon). Pour y arriver, Garmin s’est encore tourné sur du polymère renforcé de fibres. Cet aspect plastique est difficilement visible car une lunette en aluminium brossé entoure l’écran. Ce dernier est recouvert d’un verre Gorilla Glass 3.
Rien de très bouleversant donc du côté des nouveautés sur le design. Garmin a surtout cherché à conserver le style sobre et élégant de sa montre, tout en la rendant légèrement moins épaisse et plus légère de 3 grammes. En plein jour, on distingue bien que l’écran n’est pas aussi large que le verre s’étirant jusqu’à la lunette. Mais la jonction est bien camouflée. Quant au bracelet en silicone, il est léger et n’irrite pas. Souple, il possède aussi de nombreux crans pour un réglage précis.
Si vous préférez les montres analogiques aux montres de sport, alors le design de la Vivoactive 6 ne devrait pas vous déplaire. Contrairement aux autres montres de sport, elle se fait discrète et peu même intégrer un style de cadran avec des aiguilles. Nous l’avons sélectionné comme vous pouvez le constater sur nos photos. Avec lui, plus rien n’indique vraiment le côté sport de la montre. Même les coloris proposés restent dans l’optique d’une montre habillée et élégante : noir, blanc, rose pêche et vert sapin.
Les boutons sont moins nombreux que sur une montre de sport de la gamme Forerunner : la Garmin Vivoactive 6 n’en compte que deux. Ils permettent un contrôle partiel de la montre. Autrement dit, pour certaines tâches, il faudra toujours passer par l’écran tactile. C’est le cas du défilement vers le haut et vers le bas, car le bouton principal n’a pas de molette. Il s’agit d’un bouton classique, comme le bouton situé en dessous. Tous les boutons se trouvent du côté droit, ce qui conviendra surtout aux droitiers.
Le boîtier n’est disponible qu’en taille 42 mm. Aucune option plus grande n’existe : il faut se tourner vers la gamme Venu de Garmin pour trouver des concurrentes à l’Apple Watch avec un boîtier plus grand. La taille 42 mm aura l’avantage de convenir à la plupart des poignets, et surtout les plus fins. Notons toutefois que des modèles de Forerunner sont aussi disponibles en taille 42 mm, comme la Venu 3 (41 mm), la Forerunner 55 (taille unique en 42 mm) et la Forerunner 570.

Écran : une Vivoactive 6 en AMOLED qui n’a rien à envier aux autres modèles
Sans modifier la taille du boîtier et ses composants, Garmin a aussi choisi de conserver le même écran AMOLED de 1,2 pouce déjà présent sur la Vivoactive 5. Il offre une résolution de 390 x 390 pixels qui n’a rien à envier aux écrans des modèles plus premium chez Garmin : même qualité d’affichage et de réactivité des fonctions tactiles. Si de série la luminosité peut être un peu légère en plein soleil, il est possible de l’augmenter dans les paramètres.
Pour rappel, grâce à l’AMOLED, les écrans peuvent afficher des noirs bien plus profonds, car les LED ne s’allument tout simplement pas. Sur un cadran comme celui que nous avons configuré, avec une imitation des cadrans de montres analogiques, le résultat est du plus bel effet. Les couleurs sont aussi très discrètes sur cet écran, sans que celui-ci ne soit noir et blanc non plus.
L’écran tactile est aussi réactif (voire plus ?) que les écrans des montres plus premium de la marque. Et il en a besoin, car sur la Garmin Vivoactive 6, comme nous l’avons mentionné, certaines commandes ne pourront être effectuées qu’à travers l’écran. Les boutons physiques ne permettent que de partiellement contrôler la montre. Garmin a judicieusement modifié l’interface proposée sur la Vivoactive 6 comparé à la gamme Forerunner, pour un contrôle plus simple et rapide.

Malgré ses 1,2 pouce, l’écran est suffisamment large pour afficher l’interface de la montre, y compris les notifications qui sont désormais bien renseignées et classées en fonction de leur application source et dont nous pourrons lire une partie du contenu, notamment pour les messages par SMS, par WhatsApp ou par Instagram par exemple. Sur cet écran, on retrouve aussi notre agenda, avec nos entraînements, la météo et les diverses fonctionnalités pour le sport et pour le quotidien.

Capteurs et mesures : il y a des concessions sur la Vivoactive 6
À l’intérieur de la Garmin Vivoactive 6, les capteurs sont moins nombreux que sur les montres de la gamme Forerunner, et les fonctionnalités aussi. Mais alors, que peut-on faire ou ne pas faire avec la montre ?
Parmi les capteurs absents, on note le thermomètre. Il n’est pas à proprement parler absent, mais il ne permet pas de prendre des mesures de la température pendant nos sorties. Les seules mesures qui pourront être prises sont les variations de température pendant la nuit, pour prévenir d’une injection ou pour suivre le cycle menstruel des femmes. Un thermomètre plus complet est disponible sur des modèles plus complets comme la Forerunner 570.
Le baromètre altimétrique est également absent, lui qui permet de mesurer l’altitude et donc le dénivelé, pour les sorties à vélo, les trails et les randonnées. Autre manque, le GPS double fréquence. Même si Garmin propose bien un GPS multi-GNSS sur sa Vivoactive 6 (GPS, Galileo, Glonass, Beidou), il n’est pas possible d’accéder au plus haut niveau de précision et de force du signal de géolocalisation (la double fréquence est aussi appelée multibande).
Malgré ce manque, nous n’avons pas été trop gênés lors de notre test de la Garmin Vivoactive 6. Sa précision GPS devrait être amplement suffisante, sauf si vous considérez vous équiper d’une montre pour partir en montagne, ou effectuer des sorties en forêts. La double fréquence permet d’offrir une précision plus importante en tout temps, mais s’avère surtout nécessaire lorsque les conditions se détériorent pour rester connecté avec les satellites.

En course à pied, la montre aura une petite tendance à surestimer l’allure instantanée. Selon nos mesures, la Vivoactive 6 a régulièrement affiché une allure de 5 à 10 secondes plus rapides qu’une montre de sport dédiée à la course à pied, telle que dans la gamme Forerunner ou chez la concurrence comme Coros. Mais ! Une fois l’activité terminée, ou en choisissant d’afficher la vitesse moyenne sur un kilomètre, l’allure n’a jamais trop différé de la réalité. En ville, la mesure était la même en fin de compte, quand elle n’était supérieure que de 2 secondes en forêt.
Autrement, le point faible de la Garmin Vivoactive 6 concerne son capteur cardio. Il n’est pas mauvais, tant il s’agit de l’ancien capteur cardio de 4e génération qui intégrait les modèles tournés exclusivement vers le sport de Garmin, mais il y a mieux désormais. Avec ses 2 LED au lieu de 5 sur la nouvelle version, il a quelques lacunes en termes de réactivité des variations du rythme cardiaque : notamment sur les intervalles d’une quinzaine de secondes ou moins.
Notez, cela dit, qu’il est toujours possible de connecter la montre avec un capteur externe, tel qu’un bracelet au niveau du bras, ou une ceinture cardiaque au niveau du torse. Avec un tel équipement, il n’y aura plus de problème dans les mesures. Acheter une Garmin Vivoactive 6 ne vous limitera donc pas si vous voulez améliorer vos mesures – il suffira d’acheter un accessoire a posteriori, sans devoir remplacer la montre.

Aux côtés du cardiofréquencemètre de 4e génération, nous aurons donc un panel assez classique de capteurs sur la Garmin Vivoactive 6 avec un gyroscope, un accéléromètre et un oxymètre de pouls, pour mesurer le taux d’oxygène dans le sang (SpO2). Garmin offre tout de même une boussole intégrée pour fournir à la montre un système de suivi d’itinéraire sans cartographie (nous en parlons ci-dessous).
Les fonctionnalités de la Garmin Vivoactive 6
Avec une telle proposition, on comprend donc que la Garmin Vivoactive 6 n’est pas une montre entièrement tournée vers le sport. Elle cherche aussi à limiter ses coûts. Ce n’est pas pour rien que la montre coûte moins cher que la plupart des modèles de la gamme Forunner, à l’exception de la 55 et de la 165 (sans l’espace de stockage pour la musique). Mais que vaut vraiment la montre dans un usage sportif et au quotidien ?
Sport : que peut-on faire avec la Vivoactive 6 ?
Commençons par le sport. En passant du test de la Garmin Forunner 570 à celui de la Garmin Vivoactive 6, nous avons pu remarquer qu’aucune suggestion d’entraînement n’était proposée sur des sports autre que la randonnée. Toutefois, la montre peut récupérer des séances et même des plans d’entraînement, comme les autres montres de sport de Garmin. Pace Pro est aussi disponible, pour respecter une allure et atteindre un temps cible sur une distance précise ou une course.
Le manque se trouve plutôt dans l’aperçu de notre entraînement global. On aura bien une mesure de notre VO2Max, mais rien d’autre. Le statut d’entraînement, avec la charge, le ratio, etc, sont des analyses que Garmin réserve à sa gamme Forerunner et aux autres modèles plus premium. Est-ce que cela vous manquera ? Oui, si vous souhaitez suivre un entraînement et que vous n’avez pas de coach qui vous connaîtrait suffisamment pour savoir quand est-ce que vous en faites trop ou pas assez.


Sinon, le manque pourra venir de l’absence de baromètre altimétrique, qui permet de renseigner des informations sur l’altitude, la pente et le dénivelé. La Vivoactive 6 propose bien un aperçu du dénivelé, mais ce dernier se base sur la cartographie. Sur une sortie avec 315 mètres de dénivelé en course à pied, la Vivoactive 6 affichait 396 mètres de D+. Attention donc si vous comptez utiliser la montre pour des activités comportant du relief ou en altitude, comme le ski.
La cartographie n’est pas disponible sur la montre (Garmin réserve cette fonctionnalité à ses modèles haut de gamme), mais grâce à la boussole intégrée on pourra bien trouver le suivi d’itinéraire sur un fil d’ariane. Rien ne remplace une carte pour suivre un parcours, mais la fonctionnalité en fil d’ariane est un bon moyen de ne pas se perdre et respecter un tracé. Il nécessitera seulement quelques ajustements de temps en temps, quand deux rues ou deux chemins partent dans une direction similaire.
La montre surveille l’activité cardiaque par le cardiofréquencemètre, mais ne sera pas en mesure de fournir d’ECG. Le manque d’électrodes sur la montre n’est pas surprenant tant Garmin ne propose même pas cet accessoire sur ses montres à 550 euros (il faut plutôt aller chercher le haut de gamme à plus de 600 euros). La Vivoactive 6 se rattrape en proposant une mesure de la VFC (variabilité de la fréquence cardiaque) de nuit, une mesure importante pour surveiller sa bonne récupération du système cardio-vasculaire.
La Garmin Vivoactive 6 veut tout de même se la jouer professionnel en proposant un aperçu de votre dynamique de course, pas très utile pour la plupart des coureurs. Derrière ce terme, plusieurs mesures sur notre façon de courir. On y trouve la cadence, la longueur moyenne de foulée, le rapport vertical moyen, l’oscillation verticale moyenne ou encore le temps de contact moyen au sol. Si vous serez certainement curieux au début, vous ignorerez très vite ces données.
Pour les autres sports, notons que la Garmin Vivoactive 6 offre plus de profils sportifs que les précédentes générations de la montre. Ils sont désormais 80, de quoi offrir une grande variété d’activités sans limiter la montre. Un bon moyen d’être plus précis aussi, avec l’apparition, par exemple du vélo électrique, du gravel, du cyclotourisme, du cyclocross, mais aussi de nouveaux sports nautiques comme le surf, le kayak, le canoë, le snorkeling.
Attention tout de même : la montre étant uniquement certifiée jusqu’à 50 mètres de profondeur, elle ne sera pas la plus adaptée aux changements rapide de pression de certains sports nautiques, comme le jet ski.
Quotidien : une Vivoactive 6 presque complète
Élegante et discrète, sans paraître trop sportive au poignet, la Garmin Vivoactive 6 récupère le panel de fonctionnalités pour le quotidien qui donne envie d’emporter la montre connectée au travail, ou de la porter la nuit. Trois raisons à cela : un suivi de santé plutôt complet, un suivi de sommeil et des fonctionnalités connectées utiles pour éviter de sortir votre téléphone.
Côté santé, on retrouvera un compteur de pas quotidien, avec un aperçu de la distance de marche (ou de course) correspondante, y compris un affichage sous la forme de graphique hebdomadaire. Le suivi de la fréquence cardiaque permet aussi de suivre heure par heure l’évolution de son activité cardiaque, avec un rapport moyen sur 7 jours aussi. Enfin, une donnée appelée « Body battery » permet de voir en un coup d’oeil si l’on est en forme ou non.
Pour déverrouiller toutes les mesures de santé, il faudra porter la Garmin Vivoactive 6 la nuit. La montre offrira un suivi de sommeil (loin d’être précis), avec une alerte de variabilité de la respiration, pour prévenir de l’apnée du sommeil. Ce sera aussi l’occasion de proposer une mesure journalière de la VFC, et ainsi prévenir d’un surmenage, d’une infection, ou tout simplement illustrer notre vivacité cardio-vasculaire du moment (pour accélérer ou ralentir le rythme).
Le reste des fonctionnalités sont de l’ordre pratique pour le quotidien. On a donc l’aperçu des notifications du téléphone, avec l’application source renseignée et une bonne partie du contenu en question (y compris un fichier multimédia). L’agenda est aussi disponible, tout comme les prévisions météo de la journée ou de la semaine, avec des graphiques et un aperçu de la qualité de l’air, de l’humidité et de la pression atmosphérique.
Malheureusement, le haut-parleur et le microphone ne sont pas disponibles sur la Garmin Vivoactive 6, qui aurait débloqué des fonctionnalités utiles pour le quotidien sur une telle montre, comme les appels vocaux ou l’accès à l’assistant vocal du téléphone. En vue de l’épaisseur de la montre et de son prix, on comprend le compromis. On se réjouira des 8 Go de stockage pour la musique (au lieu de 4 Go sur la précédente Vivoactive 5), mais aussi de l’accès aux applications tierces comme Spotify, Deezer, YouTube Music et Amazon Music.
Garmin Pay est bien disponible grâce à l’ajout d’une puce NFC dans la montre. La Vivoactive 6 peut donc servir de carte bancaire virtuelle, qu’on déverrouillera par un code PIN précédemment programmé, avant d’approcher son poignet du terminal de paiement. Dans le quotidien comme lors d’une activité physique, il est donc possible de payer sans devoir emporter son téléphone. Malheureusement, la puce NFC de la montre ne sert qu’à numériser une carte bancaire. Il n’est pas possible de numériser d’autres cartes, telles qu’un titre de transport.
Enfin, Garmin propose ses fonctionnalités connectées Messenger et LiveTrack sur la Vivoactive 6. Le premier service est une application de messagerie instantanée qui permet de communiquer avec d’autres utilisateurs Garmin qui possèderaient une montre ou un compte Garmin Connect. Sans haut-parleur ni microphone, il faudra utiliser l’écran tactile pour taper son message sur la Vivoactive 6. La fonctionnalité LiveTrack de son côté permet de partager sa localisation en direct.
Autonomie de la Garmin Vivoactive 6
La Garmin Vivoactive 6 est l’une des plus fines et légères montres de la gamme. Avec son petit boîtier, difficile donc d’intégrer une grosse batterie. Et les écrans AMOLED consomment beaucoup… Que vaut donc l’autonomie de la Vivoactive 6 ?
L’autonomie théorique et l’autonomie réelle de la Garmin Vivoactive 6
Sur la question de l’autonomie, nous avons été plutôt satisfaits de la Vivoactive 6. Nous avons pu tenir entre 4 et 6 jours avant de recharger la montre, à raison d’un volume d’entraînement entre 3 et 4 heures sur la période. Dans le même temps, nous avions activé les notifications, et le suivi de sommeil. L’écran n’était pas allumé en continu, mis à part pendant une activité lancée. Pendant celles-ci, nous avions activé le mode GPS multi-GNSS.
Selon Garmin, l’autonomie de la Vivoactive 6 atteint 11 jours en mode montre connectée, et 5 jours avec l’écran allumé en permanence. En activité avec le GPS allumé en mode multi-GNSS, l’autonomie est de 21 heures. Il sera possible de perdre ou de gagner de l’autonomie en activant ou désactivant certaines fonctionnalités : suivi de sommeil, affichage des notifications, vibrations… Si vous avez l’habitude de faire des sports en intérieur qui ne nécessitent pas le GPS, alors l’autonomie de la montre devrait se rapprocher de la semaine entière.
Une recharge un peu lente
L’autonomie de la Garmin Vivoactive 6 est donc très bonne pour son rang. Elle est une très bonne montre connectée pour le quotidien tout comme une montre de sport endurante. En vue de sa taille, c’est une vraie réussite. Il faudra seulement se montrer un peu patient pour la recharge, qui prendra une heure et demie.
Concernant le câble de recharge, Garmin propose toujours un port prioritaire. Gare donc à ne pas l’oublier dans votre sac ou votre valise. De l’autre côté de ce câble, il s’agit d’un port USB-C. Pour recharger sur une prise murale, il faudra donc vous équiper en plus d’un chargeur USB-C. Sinon, les recharges sur son ordinateurs sont possibles, ou sur les nouvelles prises disponibles dans les transports, les hôtels, les aéroports etc.

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