Les gagnants

Notre premier : Firestorm Dual Power, de Thrustmaster

On aime… la longueur du câble de raccordement

Deux mètres et soixante centimètres : avec un câble d’une telle longueur, le Thrustmaster Firestorm Dual Power se révèle pratique quel que soit l’agencement de votre bureau. Certes, l’installation de prises USB en façade des PC tend à amenuiser cet atout, mais tous ceux dont le micro ne bénéficie pas de cette disposition (et ils sont nombreux !) apprécieront de pouvoir tenir leur gamepad en main quelle que soit leur position de travail… ou plutôt de jeu

On aime… les trois manettes directionnelles

Doté d’une manette numérique et de deux manettes analogiques, ce gamepad convient parfaitement aux jeux particulièrement complexes, exigeant de multiples commandes (tels que les simulateurs de vol, par exemple). Il s’adapte à tous les joueurs, gauchers comme droitiers, et le passage du mode analogique au mode numérique est vraiment très aisé : il suffit d’appuyer sur le bouton idoine de la manette

On n’aime et on n’aime pas… la sensation au toucher

Le Thrustmaster Firestorm Dual Power est tout entier enrobé d’une matière plastique au toucher particulier. Les avis de nos testeurs, techniciens du laboratoire comme membres du jury, sont partagés. Certains apprécient, d’autres pas. A essayer avant d’acheter

On n’aime et on n’aime pas… la présence d’un vibreur

Difficile de parler de retour de force pour un gamepad. Il est plus juste de parler de vibration, la manette étant bien incapable de provoquer les à-coups dont sont capables les volants et les joysticks. Mais ces vibrations, qui permettent par exemple de mieux ressentir les aspérités du terrain, se révèlent n’être finalement qu’un gadget, que la plupart des joueurs auront tôt fait de désactiver

Notre meilleur rapport qualité/prix : Firestorm Digital 2, de Thrustmaster

On aime… la précision des commandes

Petit frère du Firestorm Dual Power, le Firestorm Digital 2 partage avec lui une précision réellement convaincante, même si sur ce point particulier les manettes de Thrustmaster n’atteignent pas l’excellence des produits Microsoft. Mais, au vu du prix du Firestorm Digital 2, il serait malvenu de faire le difficile

On aime… les douze boutons indépendants

Autre caractéristique commune aux deux manettes Thrustmaster de ce banc d’essai, la présence de 12 boutons de commande indépendants : largement de quoi satisfaire tous les besoins des jeux, même les plus complexes. Attention cependant, l’absence d’un logiciel de programmation des boutons rend ce gamepad difficile à utiliser avec les jeux anciens (avant DirectX 7)

On n’aime pas… l’absence de logiciel de programmation

Pour arriver à proposer une manette réellement abordable, Thrustmaster n’a pas pu se contenter d’en supprimer les manettes analogiques : le constructeur a également dû se résigner à ne pas fournir de logiciel de programmation avec le Firestorm Digital 2. Une absence qui, bien que non cruciale, est problématique pour qui possède des jeux anciens, avec lesquels il est impossible de redéfinir à son goût les fonctions des boutons

On n’aime pas… le coût de la hot-line

Certes, l’assistance téléphonique de Thrustmaster n’est pas la plus onéreuse ; d’autres constructeurs, notamment Trust, font pire encore. On aurait cependant apprécié un effort particulier sur ce point malgré le faible prix de la manette. Il ne reste qu’à espérer que l’impression de solidité qu’elle dégage ne soit pas usurpée et qu’elle vous dispense davoir recours à la hot-line

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Stephan Schreiber