Hollow Knight : Silksong

Il aura donc fallu six ans d’attente pour que Silksong soit enfin disponible. Pendant six longues années, l’œuvre du studio australien Team Cherry, installée à Adélaïde, dans le sud du pays, n’a eu de cesse de vivre un véritable ascenseur émotionnel. Initialement pensé comme une simple extension du très populaire Hollow Knight, le jeu est finalement devenu une suite à part entière, avec une histoire inédite et un nouveau personnage. 

Réalisé par une équipe restreinte de seulement quatre personnes, le titre est alors devenu une obsession pour des millions de joueuses et joueurs à travers la planète. L’absence d’informations et le silence de l’équipe de développement a contribué à cet engouement, au point où les fans se sont mis à imaginer toute sorte de scénarios plus ou moins loufoques. Les développeurs, de leur côté, avaient le matelas financier du premier Hollow Knight (15 millions d’exemplaires vendus) et ils ont donc pu se permettre d’ajouter plein d’éléments inédits, en plus de créer une carte beaucoup plus vaste.

Mais c’est quoi Silksong au juste ? C’est tout simplement la suite du génial Hollow Knight, une œuvre qui a marqué le monde du jeu vidéo en raison de son équilibre entre Metroidvania (contraction entre Metroid et Castlevania) et un univers sombre extrêmement immersif et bien pensé. Quelques heures après son lancement, ce sont plus de 530 000 joueurs qui étaient comptabilisés sur Steam. Silksong est une aventure mettant en scène Hornet, une princesse-protectrice qui se retrouve emprisonnée et qui termine dans les tréfonds du monde de Pharloom. Pour en réchapper, elle doit gravir les différents niveaux verticaux et atteindre le sommet. Mais bien évidemment, à l’image du premier épisode, il va falloir s’accrocher car l’intérêt du jeu repose aussi sur sa difficulté. 

Par rapport à son aîné, Hollow Knight : Silksong surprend par sa densité. En plus de son bestiaire absolument gigantesque (tant en matière de boss que d’ennemis secondaires), le jeu intègre un système de quêtes principales et annexes. Le sentiment de liberté est donc plus prononcé et on a le plaisir d’évoluer dans des environnements beaucoup plus variés que le premier épisode. C’est moins dark, plus coloré et les développeurs ont conçu un level design d’une ingéniosité folle. En somme, dès que l’on commence Hollow Knight : Silksong, on ne sait jamais quand la partie va se terminer. 

Comment jouer à Hollow Knight : Silksong ?

Conservant l’ADN de l’original, Hollow Knight : Silksong est une œuvre extrêmement soignée. Mêlant exploration, plateformes et combat, le jeu est un condensé de tout ce que l’on a aimé dans Hollow Knight, mais avec une approche plus fluide, une carte riche en trouvailles et des boss qui vous donneront du fil à retordre. Cela tombe bien car il en est question justement, d'aiguille à coudre, dans Hollow Knight : Silksong. Hornet la princesse protectrice que l’on incarne, évolue dans un monde étrange et hostile et doit utiliser ses multiples facultés acrobatiques, ainsi que son aiguille destructrice, pour se frayer un chemin. 

Volontairement exigeant, Hollow Knight : Silksong est un jeu difficile qui oblige le joueur à arpenter chaque recoin du royaume de Pharloom pour obtenir suffisamment d’endurance et de compétences à même de résister à des ennemis terriblement hostiles et résistants. Au total, durant ce périple, Hornet doit se frotter à plus de 40 boss et plus de 200 ennemis, chacun ayant sa manière d’opérer, de se défendre et de contre-attaquer. C’est donc à un véritable apprentissage auquel on prend part, avec son lot d’énigmes, d’objets à fabriquer et de secrets à découvrir.

Pour ne rien gâcher, Hollow Knight : Silksong est un formidable témoignage du talent du studio Team Cherry. Bien plus varié visuellement que son aîné, le jeu profite de graphismes dessinés à la main absolument fabuleux et d’une musique sensationnelle de Christopher Larkin. D’une profondeur folle et récompensant vraiment le joueur, Hollow Knight : Silksong est un jeu difficile, mais qui délivre tout son potentiel à mesure que l’on explore son monde insectoïde du plus bel effet. Une aventure à vivre absolument si vous aimez le challenge ou le premier Hollow Knight.

Quels sont les OS compatibles avec Hollow Knight : Silksong ?

Hollow Knight : Silksong est un jeu qui peut être téléchargé sur de nombreuses plateformes. On peut ainsi télécharger le jeu sur PC Windows, macOS, Linux, Nintendo Switch, Nintendo Switch 2, Xbox Series X, Xbox Series S, Xbox One, PlayStation 5 et PlayStation 4.

Hollow Knight : Silksong est-il gratuit ?

Non, Hollow Knight : Silksong n’est pas un jeu gratuit. Il vient de sortir et a demandé six ans de développement et les ventes permettront à l’équipe restreinte de Team Cherry de proposer d’autres projets à l’avenir. Chose importante à souligner, il s’inscrit dans une philosophie tarifaire ultra accessible, ce qui est une excellente nouvelle. 

Quelles sont les alternatives à Hollow Knight : Silksong ?

Hollow Knight se déroule dans un royaume souterrain, peuplé d’insectes et de créatures étranges, où le joueur incarne un petit chevalier explorant des cavernes en ruine. Le monde est vaste, labyrinthique et interconnecté, avec des zones qui ne se révèlent qu’au fil des capacités acquises. Fidèle à l’esprit Metroidvania, le jeu mise sur des affrontements millimétrés où l’analyse des mouvements des ennemis est indispensable. Bien que délibérément sombre dans sa démarche artistique, Hollow Knight est un jeu emblématique et surtout hypnotique qui a laissé une empreinte indélébile. 

Grand classique, Dead Cells place le joueur dans la peau d’un corps animé par une force inconnue, contraint d’évoluer à travers une série d’îles générées de manière aléatoire. Chaque tentative propose un parcours différent, puisque les environnements changent et les armes récupérées modifient la façon d’aborder les ennemis. La progression se fait par le biais du « die and retry » (on perd et on recommence) dans le sens où chaque échec permet de conserver des ressources pour débloquer de nouveaux outils et progresser plus loin. Les combats demandent de la rapidité et de l’observation et chaque affrontement prône l’équilibre en rythme et gestion de ses compétences.

Celeste raconte l’ascension de Madeline, une jeune femme qui décide de gravir une montagne aux multiples obstacles. Le jeu mise sur la précision millimétré des déplacements, dans le sens où chaque mouvement doit être maîtrisé. En parallèle, l’aventure est imprégnée d’une touche narrative qui nous permet de comprendre le ressenti du personnage que l’on incarne. Chaque section de la montagne reflète ainsi ses peurs et ses doutes, avec une vraie patte émotionnelle. Le système de jeu repose sur des sauts et des dashs et la difficulté est soigneusement étudiée pour que la frustration soit remisée sous le tapis. Une aventure inoubliable aux musiques incroyables.